A vendre aux enchères samedi 05 octobre 2024 à 15:00 h
AUTOWORLD I Auction & motion - Parc du Cinquantenaire Bruxelles, Belgique
Lot N° 39
Bugatti Type 40A Grand Sport –… 1929
Châssis n° 40776
Carte grise française
Véhicule vendu sans contrôle technique
Estimation 400 000 – 600 000 €
État d’origine incroyable et émouvant
Sublime carrosserie Grand Sport d’origine : une auto de
Sport en tenue de soirée
Version 40A performante et rarissime
Voiture connue de quelques initiés, jamais vue depuis les années 1950
Une candidate sérieuse pour gagner la Preservation Class des plus grands événements…
Après l’avènement des mythiques Grand Prix Type 35 Grand Prix, Ettore Bugatti décide, conformément à ses habitudes, de
décliner son Pur Sang de course, en une multitude de poulains prometteurs. C’est chose faite avec la Type 35 A (ou « Course
Imitation Tecla ») et son moteur 8-cylindres à vilebrequin 3-paliers lisses issu de la Type 30, et la Type 37, à moteur 4-cylindres 1500. La Brescia a fait son temps et la version Tourisme est donc remplacée par la Type 40, qui emprunte le moteur de la 37 (avec un bas carter modifié pour épouser le galbe du châssis tourisme), et d’autres éléments à la Type 38 (8-cylindres de Tourisme), dont radiateur, boîte de vitesses, pont arrière – plus étroit et au rapport plus court -, et des freins de Type 44, avec un train avant typique.
La Type 40 rencontra un grand succès, notamment avec sa carrosserie usine Grand Sport à 3-places « et demi » (selon Hugh
Conway !), dérivée des carrosseries déjà vues sur les Type 38 et – surtout – Type 43. Capable de 125 km/h carrossée en Grand Sport (la plus légère), elle offrait des performances tout à fait remarquables face à ses concurrentes, et sera fabriquée à plus de 830 exemplaires (toutes carrosseries confondues) jusqu’en 1933, un chiffre remarquable dans l’histoire de la marque. Au cours de l’année 1929, Ettore et Jean Bugatti cèdent aux sirènes américaines et déclinent la Type 40 en Type 40 A, qui se singularise par sa carrosserie Roadster signée Jean Bugatti. Pour pallier l’excès de poids de cette carrosserie, cette Type 40 A bénéficie d’un moteur plus puissant, empruntant un bloc de Type 49, offrant donc désormais une cylindrée de près de 1 650 cm3, gavé par une pompe Autoflux électrique et alimenté par un double allumage. Il est aujourd’hui admis et connu qu’une poignée de châssis et de Grand Sport bénéficièrent de ce moteur Type 40 A. Hugh Conway, dans son ouvrage de référence de 1963 recense ce qui semble être l’une des plus anciennes Type 40 A sous le numéro de châssis #40748, et il est donc tout à fait cohérent que notre voiture, châssis #40776, ait pu bénéficier de cette finition « A ». Bloc Type 49, allumeur double allumage, montage de deux bobines, pompe « auto-régulatrice » Purflux sous le capot, et rarissime contacteur Marchal et Vaucansson « Double Allumage » pour alimenter une ou deux bobines au tableau de bord : autant de détails qui font penser à une commande spéciale pour cette Grand Sport, qui s’offre en plus à nous dans un état d’origine exceptionnel. Peinture, boiserie et cuirs nous racontent près de 100 ans d’une histoire qui fut certainement riche et fantastique, sous le regard de deux minuscules Saint-Christophe incrustés au centre du volant. Si les voitures pouvaient parler !
L’histoire de notre voiture n’est pas connue avant les années 1950. Elle fut immatriculée en effet en mars 1955, sous le numéro 1603 DU 75, au nom d’un certain J. V. Richard, domicilié 7 rue Bapts, à Asnières-sur-Seine, alors dans le département de la Seine (75). La voiture a par la suite longtemps été entreposée dans l’arrière-salle d’un bistrot de Levallois, toujours dans le département de la Seine, à quelques encablures d’Asnièressur- Seine, où quelques bugattistes parisiens ont longtemps essayé de l’acheter, après d’âpres discussions bien arrosées avec Monsieur Richard, sans succès. La voiture sera finalement acquise par un agent Renault de la Sarthe, qui la stockera des dizaines d’années, sans y toucher, jusqu’à son décès, au début des années 2000. Monsieur T. s’en portera ensuite acquéreur, faisant vérifier et réviser le moteur par un spécialiste Bugatti reconnu, qui se contentera de changer le pignon de pompe à huile et les segments, constatant un très bon état mécanique de l’ensemble, et prenant soin de conserver la patine de l’ensemble.
Combien existe-t-il encore en 2024 de Bugatti en état d’origine, pas touchée depuis près de 100 ans, et pas ou peu vue depuis plus de 60 ans ? Nous vous offrons ici l’opportunité d’un voyage dans le temps à nul autre pareil, au volant d’une auto capable de briller dans la Preservation Class des plus grands événements du genre. Avis aux amateurs.
Les dossiers et rapports de condition des véhicules sont disponibles sur demande et doivent être consultés dans leur intégralité par les enchérisseurs avant la vente.
A vendre aux enchères samedi 05 octobre 2024 à 15:00 h
AUTOWORLD I Auction & motion - Parc du Cinquantenaire Bruxelles, Belgique
Exposition publique :
- Jeudi 3 et vendredi 4 octobre : 10h - 18h
- Samedi 5 octobre : 9h - 12h
Renseignements : +33 (0)4 37 24 24 23 / +33 (0)6 68 36 26 22
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